« Russia is back »
Sur un air de « come back kid » Vladimir Poutine relance la politique étrangère de la Russie d’une manière particulièrement offensive. Il entame un bras de fer avec Londres autour d’une affaire d’espionnage qui aurait fait la trame d’un roman publié aux presses de la cité.
Une affaire aux multiples rebondissements qui s’est corsée ces derniers jours avec des expulsions de diplomates des deux pays.
Cette semaine une mission scientifique a planté un drapeau russe au fin fond de l’arctique comme pour confirmer les prétentions du Kremlin sur une région aux ressources immenses et inexplorées. Et puis cette déclaration d’un maréchal soviétique à propos de la possibilité d’établir une base militaire en Syrie rappelle certains accords conclus avec l’Egypte de Nasser à l’époque de la guerre froide et au plus fort des affrontements Israélo-arabes des années précédent et suivant la guerre des six jours.
Il faut dire aussi que depuis la fin de la guerre froide, la Russie frappée de débilité économique avait perdue ses marques et laissait l’initiative à sa puissante rivale qui ne se faisait pas prier pour pénétrer dans le pré- carré russe en Ukraine et en Georgie, terre natale de deux puissants dirigeants de l’ex-URSS.
Sous la houlette d’un Vladimir Poutine ambitieux et autoritaire et grâce à des ressources pétrolières gigantesques, la Russie d’aujourd’hui jouit d’une nouvelle santé économique et s’éloigne du statut de pays assisté par le Fonds Monétaire international. Fort de ses immenses réserves gazières, et d’une puissance nucléaire supérieure à l’Inde et à la Chine, la Russie sort le grand jeu.
La récente conquête des profondeurs de l’arctique affiche quand même une certaine avance technologique sur le Canada et même les Etats-Unis d’Amérique ne serait-ce que dans la brise de ces gigantesques montagnes polaires et rappelle le geste américain de planter il y a quelque quatre décades un drapeau étoilé sur la lune.
Roody Edme
0 Comments:
Post a Comment
<< Home